l'adaptation
« Ramené à l’essentielle, le parcours de D’Artagnan
a un je ne sais quoi de fascinant dans ce qu’il a d’initiatique
et de terriblement contemporain.»
Une pièce écrite en alexandrins
J’ai longtemps cru qu’au 17ème siècle, tout le monde parlait en alexandrins.
C’est pourquoi, pour aborder ces « Mousquetaires », la versification s’est imposée
Comme la « langue officielle » des Mousquetaires.
La musicalité des alexandrins, mariée au vocabulaire contemporain, entraînera,
nous l’espèrons, les plus jeunes spectateurs vers de nouveaux plaisirs :
Ceux du Rythme et de la Musicalité,
qui viendront s’ajouter au plaisir du Théâtre Visuel, très présent dans le spectacle,
et au plaisir de l’Aventure, inhérente aux TROIS MOUSQUETAIRES.
Littéraire et urbain
J’ai souhaité aller à la rencontre des mousquetaires d’aujourd’hui.
A la recherche de leur code d’honneur, de leur brutalité aussi…
pour réinventer leur légende à travers un conte de fée urbain !
Il suffit d’écouter les Abdel Malik et autre Grand Corps Malade,
pour éprouver cet alliage entre littérature et culture urbaine.
Tout en étant très littéraires, leurs textes demeurent radicalement ancrés dans la « Cité », au sens grec du terme.
Là où l’histoire devient légende
Outre un plaisir indéniable à l’écriture, qui j’espère sera partagé par les spectateurs, la
puissance des alexandrins à transcender le quotidien m’a définitivement convaincu de
raconter cette histoire dans cette « langue ». C’est un code, une convention, un langage rêvé.
Et il fallait bien un langage rêvé pour emmener mes Mousquetaires,
par de là la réalité, là où l’histoire devient légende !